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fondation du patrimoine - Page 2

  • Les apprentis visitent la chapelle Saint-Basle de Lignéville

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    [L'Abeille]

  • Robécourt (88) : restauration de l'église N.-D. de l'Assomption avec la Fondation du Patrimoine

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    [L'Abeille]

  • Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux

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    [Vosges Matin]

  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

    lignéville.jpgLa chapelle Saint-Basle de Lignéville poursuit sa cure de rajeunissement.

    Après les extérieurs, c'est au tour de l'intérieur de connaître une nouvelle jeunesse ; première protection avant l'hiver avec l'application d'une couche d'enduit mural. Les travaux reprendront aux beaux jours annonçant une véritable résurrection printanière !

    La souscription lancée par La Fondation du Patrimoine - Lorraine est toujours ouverte. Les dons s'élèvent actuellement à 5 125 €.

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    La rénovation de l'intérieur de la chapelle [crédit photo : ©Gilou Salvini]



    Rappelons que votre don est déductible en partie des impôts. Par exemple :

    - si vous donnez 10 €, déduction de 6,60 €
    - si vous donnez 50 €, déduction de 33 €
    - si votre entreprise donne 100 €, déduction de 60 €

     

    ‡ Plus d'info sur : www.fondation-patrimoine.org

  • Une souscription pour restaurer la Croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Eglises

    La Fondation Charles de Gaulle, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, lance une souscription pour la restauration de la Croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).

    CROIX LORRAINE.JPGLa décision de réaliser la croix de Lorraine de Colombey trouve son origine en 1954, le jour où le général de Gaulle confie à un journaliste : « Voyez cette colline. C’est la plus élevée. On y édifiera une croix de Lorraine quand je serai mort ». D’après André Malraux, le Général sceptique aurait ajouté : « Personne n’y viendra, sauf les lapins pour y faire de la résistance… ». En réalité, dès son édification, elle attire 400 000 visiteurs…

    Grâce à une souscription nationale et l’aide de 67 pays étrangers, la croix de Lorraine de Colombey fut inaugurée le 18 juin 1972. Constituée de blocs de granit rose de Bretagne et de plaques de bronze, elle domine aujourd’hui de ses 43,50 mètres le site classé de la colline de Colombey.

    La croix nécessite aujourd’hui des travaux d’entretien qui sont, pour la Fondation Charles de Gaulle, l’occasion de procéder à des aménagements qui permettront de mieux accueillir les 100 000 visiteurs qui viennent chaque année retrouver le souvenir et l’esprit du Général de Gaulle et de garantir leur sécurité.

    Le montant des travaux s’élève à 359 625 €. La croix de Lorraine mesure 44,30 mètres de haut pour un poids total sans fondations de 950 tonnes. Elle est revêtue d’un parement en granit rose de Perros-Guirec est habillée de surfaces en bronze de 10 mm d’épaisseur.

    Plus de quarante ans après son édification, elle nécessite un nettoyage global et une restauration au niveau des jointements. Sur l’esplanade, les pierres en granit gris clair du Tarn doivent être changées.

     

    ‡ Don défiscalisé possible sur www.fondation-patrimoine.org

  • Lignéville (88) : La Fondation du Patrimoine soutient la restauration de la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Lancement des travaux de sauvetage de la chapelle templière de Libdeau (54)

    libdeau.jpgCinq mois après le lancement de l'opération de sauvetage de la chapelle templière de Libdeau, les deux partenaires, la Fondation du Patrimoine et l'association CERCTL, ont faire part récemment de l’avancée du projet.

    « Cette fois, le moment est particulièrement chargé d’émotion puisque je peux enfin annoncer que le plan de financement pour la réalisation des travaux d’urgence est bouclé et que ces derniers vont pouvoir débuter dès fin juin », a déclaré le Président du CERCTL. Dans un laps de temps relativement court, l’association a donc réussi à réunir la somme de 105 422,62 €, tous partenaire confondus. Un exploit !

    Enfin, la restauration de la chapelle va pouvoir commencer. Les travaux débuteront par la purge des éléments dangereux, l’installation d’un échafaudage qui enjambera l’édifice et la dépose d’une partie de la toiture endommagée. La corniche sera provisoirement stabilisée par un cordon de béton afin de recevoir la charpente et la toiture provisoire.

    La chapelle devrait être sécurisée et mise hors d’eau pour la fin du mois de juillet 2013.

    [source : La Fondation du Patrimoine | Plus d'info sur http://libdeau.fr/index.php/travaux]

  • Vittel (88) : histoire d'une architecture, la galerie thermale

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  • Saint-Nabord (88) : restauration de la chapelle Sainte-Anne

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    [Vosges Matin]

  • Quêter pour la restauration de la chapelle de Ventron

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineLa commune de Ventron a lancé un appel à ses habitants pour qu’ils mettent la main à la poche afin de restaurer la chapelle funéraire de Frère Joseph installée dans l'église de Ventron.

    Des dizaines de bougies se consument devant la chapelle funéraire de Frère Joseph, installée au fond de l’église Saint-Claude de Ventron. La prière d’un touriste est également accrochée aux barreaux qui ferment la chapelle. Financée par la commune et par une souscription auprès de la population de Ventron lors de la construction de l’église Saint-Claude en 1854, cette chapelle funéraire fut aménagée pour y recevoir les reliques de Frère Joseph. Construite et payée par les habitants, la restauration de la chapelle est désormais dans les mains des Véternats, les habitants de Ventron.

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineÀ l’heure actuelle, les peintures d’origine de cette chapelle se dégradent, souffrant de l’humidité et de l’obscurité. « Privée de sa vocation primitive, la chapelle ne présente plus aucune attractivité pour le visiteur alors que ses concepteurs et constructeurs avaient voulu en faire un haut-lieu de la mémoire à Frère Joseph. La restauration de l’église, entreprise en 2012 avec l’aide de la Fondation du Patrimoine de Lorraine, n’incluait pas dans sa première tranche, cette chapelle funéraire qui nécessite des travaux délicats et relativement coûteux » , explique Jean-Claude Dousteyssier, le maire de Ventron. « En 1854, la chapelle funéraire a été construit et payé par les habitants. C’est ce que j’essaie de transmettre et perpétuer. » Une première souscription a déjà mobilisé les habitants il y a quelques années pour la restauration de l’église Saint-Claude. « La souscription avait alors permis de rassembler 25 000 €. Les gens sont attachés à leur église. Le fait de participer, c’est rassembleur », poursuit le maire.

    Lancée en février dernier, la souscription pour la restauration de la chapelle funéraire de Frère Joseph a déjà rassemblé 5 300 €. Les travaux sont estimés à 30 000 €. Ils impliquent le transfert des reliques et une restauration des fresques religieuses. Pour le maire, le financement doit être dans la ligne et la conduite de ce qui a déjà été engagé jusqu’à présent, c’est-à-dire financée par les Véternats et les fidèles de Frère Joseph.

    [d'après Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église

    Plombières - L'Eglise.JPGLe comité de soutien pour la sauvegarde et la restauration de l'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains a pris de nombreux contacts ces derniers mois :

     

    · auprès des instances institutionnelles : il est permis d'espérer des aides financières pour le financement des travaux

    · avec Monsieur le Maire  de Plombières


    La municipalité s’engage à réaliser la réfection de la toiture en ardoise.


    Dès à présent une consultation est lancée par la mairie afin de missionner un architecte qui sera chargé d'établir l'avant-projet préalable au marché de travaux.

     

    La Fondation du Patrimoine pourra ensuite déclencher une souscription nationale pour le financement de l’opération, probablement dans le courant du dernier trimestre 2013.

    Préalablement, le comité de soutien va se transformer  en association dans le but de :

     

    ·         continuer à recueillir les adhésions de soutien

    ·         recueillir des dons  qui seront ensuite reversés à la Fondation

    ·         mener des actions (concert, expositions, etc.) 

    ·         suivre l'évolution du projet avec la mairie

    ·         informer les adhérents de l'état d’avancement des travaux

     

    L'Assemblée générale constitutive est fixée au jeudi 27 juin à 20h30 à l’espace Berlioz à Plombières-les-Bains.

  • Un nouveau souffle pour la chapelle de Libdeau

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  • Lignéville (88) : une étude pour le sauvetage de la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Une souscription pour la restauration des toiles de Notre-Dame des Armées de Domremy

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    [Vosges Matin]

  • Soutien de la Fondation du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

     

    Une nouvelle convention a été signée par François Valdenaire, président des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains et Jacky Frémont, délégué des Vosges de la Fondation du Patrimoine.

    manufacture bains.jpgLa Manufacture accueillait la réunion mensuelle de la délégation lorraine de la fondation du Patrimoine. Une réunion qui se délocalise quatre fois par an afin d’aller à la rencontre de ce patrimoine pour lequel elle œuvre. Depuis sa création en 1996, elle participe à la sauvegarde et à la valorisation de témoins d’une architecture locale, d’un art de vivre qu’il convient de transmettre aux générations futures.

    Cette matinée avait un objectif : la signature d’une nouvelle convention avec l’association des Amis de la manufacture afin de lancer une deuxième souscription destinée à restaurer le tableau de l’Assomption de la Vierge, une toile du XVIIIe siècle, la plus ancienne ornant le chœur de la chapelle.

    La signature s’est déroulée dans la chapelle en présence du préfet des Vosges, Gilbert Payet, du directeur général du Conseil général des Vosges, André Arnaise, ainsi que du sénateur Jackie Pierre.

    La convention fraîchement sortie de terre a reçu un royal cadeau de 2 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine, gage de l’importante attachée à la restauration de la toile. Le projet, estimé à 9 250 €, est cher aux propriétaires du site, Martine et François Cornevaux, comme aux Amis de la manufacture, qui cosignent la convention avec le délégué départemental de la fondation, Jackie Frémont.

    La restauration de la toile, assez endommagée par l’humidité, a été confiée à Igor Kozak, dont l’atelier est installé à Lavincourt dans le sud meusien. La durée des travaux est estimée à deux ans. D’après une première étude, l’Assomption de la Vierge a déjà fait l’objet d’une restauration par le passé ; on trouve la trace de repeints anciens et d’un rentoilage. Tout l’intérêt du travail qu’Igor Kozak va entreprendre dans quelques semaines consiste à réintégrer les parties disparues, cachées par l’oxydation des vernis et les repeints. La première étape, un nettoyage minutieux, a pour but d’alléger les vernis et de retirer les repeints afin de découvrir la toile telle qu’elle était à l’origine.

    [source : Vosges Matin]

  • Circourt-sur-Mouzon (88) : église restaurée avec le soutien de la Fondation du Patrimoine

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : vers la restauration des murs de soutènement du presbytère

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    [Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : un comité de soutien pour sauver l’église Saint-Amé

    L'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains prend eau...  à l'intérieur et à l'extérieur ! Au-delà de la boutade thermale, le constat est alarmant : l’église Saint-Amé est en danger.

    eglise plombieres.jpgCe patrimoine architectural et spirituel du XIXe siècle bâti grâce aux subsides de l’empereur Napoléon III, et pour lequel se sont investis tant de Plombinoises et Plombinois, ne doit pas disparaître.

    Soucieux de préserver cet édifice, un comité de soutien se met en place. Créé à l'initiative d'un groupe de personnes volontaires et animées du désir de sauvegarder et valoriser le patrimoine religieux de la cité thermale, ce comité a pour objectif de sauvegarder l'église, d’éviter sa fermeture et de hâter les travaux de réhabilitation en particulier sa mise hors d'eau.

    Un appel est  lancé afin d'obtenir un maximum d'adhésions pour que ce comité soit représentatif. Aucune cotisation n'est sollicitée.

    Une souscription via la Fondation du Patrimoine de Lorraine est envisagée dès que la commune, maître d'ouvrage, aura programmé les travaux.


    ‡ On peut adhérer gratuitement à ce comité en imprimant (ou recopiant) le bulletin ici Soutien Eglise Plombières-les-Bains.pdf

  • Neufchâteau (88) : pour soutenir la restauration de l’hôtel d’Houdreville

     

    neufchateau.JPGL'Hôtel de Ville de Neufchâteau occupe, depuis 1803, un hôtel particulier construit de 1578 à 1594 par un riche marchand de grains Jean Mengin anobli en 1576 et devenu Jean Mengin d'Houdreville. Propriété de la commune depuis plus de deux siècles, l'hôtel particulier a été revendu à la commune de Neufchâteau dont l'ancienne mairie avait brûlé en 1799. Fleuron du patrimoine architectural de la ville, l'édifice est classé Monument Historique depuis 1908.

    Il abrite un escalier remarquable spécimen de la Renaissance en Lorraine. L'escalier de pierre compte cinq paliers et mène jusqu'au grenier de l'hôtel particulier. Les plafonds de pierre, entièrement sculptés, présentent, à chaque volée, des sculptures en bas reliefs aux motifs différents : rubans entrelacés, figures géométriques, boutons ou bouquet de fleurs et inscriptions religieuses. La deuxième volée de marche permet d'accéder au premier étage de l'édifice qui abrite notamment le bureau du maire et le salon des mariages.

    Sur ce palier, la porte d'origine, en noyer, est pourvue de 4 panneaux richement sculptés aux motifs Renaissance. Depuis plusieurs années, l'état général de ce splendide escalier ne cesse de se dégrader : effritement de la pierre, affaissement de la maçonnerie, fracture de la dalle.

    Les travaux porteront sur la maçonnerie et les pierres de taille, la charpente, la couverture et les menuiseries. Soucieuse de conserver et valoriser son patrimoine, la Ville de Neufchâteau lance une opération de réhabilitation d'un montant de 521 966 €.

    Soutenue par la DRAC, le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général des Vosges, la commune fait appel aux dons afin de réunir les fonds nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à ce joyau de la Renaissance tardive symbole de notre secteur sauvegardé.

     

    ‡ On peut souscrire en envoyant un don défiscalisé à La Fondation du Patrimoine Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

  • Frain (88) : pour la restauration de la toiture de l'église

    La commune de Frain, dans le canton de Lamarche, souhaite engager des travaux sur la toiture de l'église paroissiale Saint-Martin.

    frain église.JPGImplantée au centre du village, à mi-côte du plateau de la ligne de partage des eaux entre Mer du Nord et Méditerranée, l’église rassemble encore aujourd’hui la communauté chrétienne du village et des villages voisins. Un prêtre réside toujours au village.

    L’église Saint-Martin est de style gothique. Elle a été construite en 1865 avec la reprise des éléments de l’ancienne édifice qui était commun pour Frain et Serocourt (Frain était annexe de Serocourt). Son intérieur abrite un bel autel en bois sculpté et deux petites chapelles latérales dédiées à la Vierge Marie et à saint Joseph. Des vitraux sont disposés le long des deux petites allées, certains de ceux-ci ayant été offerts par des familles du village. Un vitrail remarquable est en place sur le coté de l’autel dédié à Saint-Joseph : il est composé de 11 médaillons des soldats morts durant la guerre 1914-1918 et a été réalisé à l’initiative de l’abbé Chardin, lui-même combattant et blessé de guerre. Une rosace à mi-hauteur du clocher, sur la partie ouest de l’église, complète l’ensemble.

    Les habitants de la commune veulent manifester leur soutien pour la sauvegarde de ce patrimoine religieux, par respect pour ceux qui l’ont édifié, aménagé, entretenu et qui témoigne de la vie spirituelle de la communauté villageoise.
     
    La commune souhaite reprendre presque totalement la couverture de cet édifice et changer en grande partie la zinguerie. Elle sollicite l'appui de la Fondation du Patrimoine Lorraine.
     
    ‡ On peut faire un don défiscalisé (chèque à l'ordre de "Fondation du Patrimoine" en précisant "Eglise de Frain") à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY.

  • Chapelle templière de Libdeau (54) : la souscription de la Fondation du Patrimoine est lancée

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  • Toiles de la crypte de la basilique de Domremy : le projet de restauration est lancé

    Domremy_basilique_08.09.12 03.jpgLa crypte de la Basilique du Bois Chenu construite à la fin du 19ème siècle a été dédiée à Notre-Dame des Armées. De chaque côté de l’autel se trouvaient deux toiles (chacune d’environ 3 m x 3 m) réalisées en 1897 par le peintre vosgien Alphonse Monchablon, « Le sacrifice de l’armée de terre et de la marine pendant la guerre de 1870 », destinées à commémorer la guerre de 1870.

    L’une est consacrée à l’armée de terre et a été offerte par le baron et la baronne Charles de Ravinel, l’autre à la « Royale », offerte par le Révérend Père Joseph, ancien aumônier militaire et fondateur de l’Œuvre des prières et des tombes. Certains visages de ces toiles sont des personnages connus, le général de cavalerie de Benoist, le capitaine Pernot, le baron Pierre de Ravinel, le capitaine Paul de Rozières, le colonel Baudot et le sergent Aubry de Mirecourt pour l’armée de terre, l’amiral de La Jaille, le R. P. Joseph, et le baron Charles de Ravinel pour la marine. La présence de la marine dans une composition en l'honneur de la guerre de 1870 peut paraître incongrue (aucune bataille ne fut en effet livrée sur mer durant ce conflit). Et pourtant, des troupes d'infanterie de marine participèrent au siège de Sedan et, lors du siège de Paris, plusieurs amiraux commandèrent des forts de la ceinture parisienne. L'hommage était donc mérité !

    Ces toiles furent déposées au début des années 1960 et on les croyait à jamais disparues.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineRappelons qu'Alphonse Monchablon est né à Avillers, dans le canton de Mirecourt, en 1835 et mort à Paris en 1907. Premier prix de Rome en 1863, il commence une brillante carrière parsemée de nombreuses récompenses. Portraitiste, il travaille surtout les vastes compositions à thème religieux dans un style académique. Il s'illustrera en particulier au début de la IIIe République, durant la période dite de "l'ordre moral". Les critiques d'art le catalogueront un peu vite comme peintre "pompier". Depuis, fort heureusement, notre peintre a été réhabilité !

    En 2011, l’association Saône Lorraine, à l’initiative de Jean-François et Marie-Françoise Michel, a organisé une exposition sur l’œuvre du peintre Alphonse Monchablon au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey qui abrite déjà une grande fresque de ce peintre, propriété du diocèse de Saint-Dié. Ils cherchent à dresser un inventaire aussi exhaustif que possible de son œuvre.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineA cette occasion, des passionnés de patrimoine vosgien (au nombre desquels on peut citer Christine  Le Maréchal-de Rozières et les époux Michel) se sont mis à la recherche des fameuses toiles égarées. L’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique et curé de Domremy, les a retrouvées roulées dans les greniers de la maison des chapelains. Elles sont dans un piètre état mais peuvent tout à fait se prêter à une restauration. Le diocèse de Saint-Dié est favorable à leur remise en place dans la crypte sous réserve que les frais ne soient pas à sa charge.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineDimanche 4 novembre, une assemblée constitutive s'est réunie à la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy, en présence de l'abbé Lambert, afin de délibérer sur l'opportunité et les conditions de réalisation du projet. Claude Faltrauer, chargé du patrimoine à la Commission d’Art sacré du diocèse de Saint-Dié, a présenté les modalités de la restauration ainsi que les devis. Quant à Jean-François Michel, président de l’Association Saône Lorraine et délégué VMF Lorraine, il a replacé l'oeuvre de la crypte de Domremy dans les productions de Monchablon. Enfin, Jacky Frémont, délégué pour les Vosges de la Fondation du Patrimoine, a présenté les possibilités de financement de l'opération.

    Une large discussion s'est ouverte durant laquelle il a été décidé de lancer une souscription via la Fondation du Patrimoine. Il a également été proposé que Vieilles Maisons Françaises Vosges assure la représentation juridique auprès des instances (diocèse de Saint-Dié propriétaire des toiles, Fondation du Patrimoine, collectivités locales) ainsi que la coordination de la souscription et le pilotage de la restauration.

    Une réunion annuelle fera le point sur l'avancement du projet qui devrait aboutir d'ici deux ans.

     

    ‡ Plus d’info’s auprès de Jean-François Michel, délégué VMF Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr

    ou auprès de Christine Le Maréchal-de Rozières : lesmarechaux.bourmont@orange.fr

  • Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?

    Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.

    monchablon5.jpgLes Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.

    MONCHABLON3.jpgVoici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança  le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.

    [info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]

  • Harsault (88) : une roue à augets neuve pour le moulin Gentrey

    L’association « Les Kémottes », qui gère la féculerie d’Harsault, vient de lancer une souscription, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, pour réhabiliter sa roue à eau. Les travaux sont prévus à l’automne 2012.

     

    cette-roue-a-augets-servait-a-alimenter-le-moulin-en-eau-element-indispensable-pour-extraire-la-fec.jpgDepuis 2007, l’association des Kémottes (les "patates", en patois vosgien) travaille à la réhabilitation d’une ancienne féculerie datant du siècle dernier située dans un ex-moulin dans le village d’Harsault, au cœur de la Vôge.

     

    Une chouette initiative pour ce pan de notre patrimoine puisqu’il y a un siècle, cette zone géographique à la terre aride et hostile à de nombreuses cultures, a dû son salut et sa survie à la fameuse pomme de terre importée d’Amérique du sud. De cette culture justement est née une industrie prospère et riche qui passait par l’extraction de la fécule utile dans la cuisine mais surtout dans le textile, industrie florissante dans le département.

     

    Certaines années, les Vosges ont produit jusqu’à 25 000 tonnes de cette poudre blanche que l’on utilisait par exemple comme amidon sur les draps ou dans la papeterie. Elle était aussi prisée par les viticulteurs car son glucose permettait de « corser » les vins de qualité faiblarde. En 1888, près de 300 féculeries étaient recensées sur le secteur.

     

    De cette économie, on a aujourd’hui peu de traces et de témoignages. D’où l’idée de Michel Fournier, maire des Voivres et aussi président des Kémottes, de rénover l’une d’entre elle : le moulin Gentrey, une féculerie artisanale encore exploitée dans les années 1970 par un couple d’agriculteurs.

     

    La rénovation du site a donc débuté après le rachat en 2007. Aujourd’hui, le site accueille un superbe écomusée, une salle d’exposition, et permet de voyager dans le temps sur les traces des féculiers, grâce à la remise en état de tout le matériel utilisé par ces « industriels ». Râpes, tamis, soufflets, tables de tri, toute l’équipe de passionnés que constitue l’association, aidée par Odile Thébault, a mis un point d’honneur à retrouver les répliques exactes de tout le matériel utilisé par cet artisanat. Régulièrement, le musée propose même des ateliers et des visites passionnantes dans l’univers des anciens. L’occasion de découvrir que la fécule était une matière techniquement difficile à extraire et qui nécessitait beaucoup d’eau.

     

    D’où l’importance du moulin et de sa roue. C’est justement cette roue à augets qui fait aujourd’hui l’objet de tous les bons soins de l’association. L’association a sollicité des aides de la Région (13 600 euros). De cette roue, il ne reste que l’axe et le croisillon. Le montant final de la réhabilitation se monte à 40 000 euros. La Fondation du patrimoine, sollicitée, a donc lancé une souscription pour inviter privés et aussi entreprises à s’associer à ce projet de taille. La convention a été signée à Harsault par Michel Fournier, Pierre Gury, maire d’Harsault, André Boban, maire de Fontenoy-le-Château, André Rouillon, maire de Bouxières-aux-Bois et président de la ComCom du Pays d’entre Madon et Moselle, et Jacky Fremont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine. Cette réfection d’une durée d’un an est prévue dès l’automne, avec l’intervention d’un charpentier et d’un maçon du secteur. Ces travaux mettront ainsi un point final à la rénovation de ce site intéressant et essentiel pour la connaissance de notre patrimoine local.

     

    Souscription possible en envoyant vos dons à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY, avec le bulletin rempli (défiscalisation possible) disponible au moulin Gentrey et en mairie des Voivres.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Saint-Baslemont (Vosges) : la réfection de la toiture de l'église avec la Fondation du Patrimoine

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    [L'Abeille | déc. 2011]

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : la Fondation du Patrimoine s'associe à la restauration de la "Maison de Marie"

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    Ferme lorraine, XVIe-XVIIe siècles, Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Dompaire (Vosges) : La Fondation du Patrimoine soutien la restauration de l'église

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : projet de restauration du choeur de l'église des dominicains

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    [Est Républicain]

  • Nancy : La Fondation du Patrimoine au chevet de l'église Sainte-Thérèse

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    [Est Républicain]

  • Lironcourt (Vosges) : la grande fontaine restaurée avec la Fondation du Patrimoine

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    [Vosges Matin]